Un voyage dont vous vous souviendrez toujours

L'etrange voyage au pays des buzuk

Théâtre d’ombres à partir de 8 ans

Un spectacle d’Alain Le Boulaire mis en scène par Martine Nicolas

Interprété par Ulrich Vanacker

Scénographie et lumières : Patrick Grey

Figurines : Marie Le Boulaire

Co-production : Théâtre du Campagnol / Création Boulair / Marionnettes de Nantes

Les Buzuk n’existent pas… ou plutôt si… ils existent sous la terre…

Mais pas sous la terre de la terre… sous la terre de la mer… très profond, encore plus profond que ça !..

Dans un autre monde… introuvable… une autre vie peut-être…

C’est ma grand-mère qui me l’a dit !

Le propos

Un soir, le “petit breton” ne retrouve plus sa grand-mère Noémie assise au coin du feu. Il décide alors de partir à sa recherche, bravant les interdits et les vielles légendes.

Dans une flaque d’eau salée, il rencontre un personnage imaginaire, son esprit, son Buzuk !

Avec lui, il subira l’épreuve initiatique des trois voiles dans laquelle l’entraîne Mad Lividec, extravagante gardienne du monde des ténèbres.

C’est le seul moyen d’espérer revoir Noémie…

La scénographie

Elément central de l’intrigue, un bateau à voile échoué sur scène nous sert de fenêtre ouverte sur cet étrange pays des buzuk.

Son gréement est un écran sur lequel se projettent nos vices, nos travers et nos angoisses…

L’éclairage, lui aussi très étudié, crée, au moyen de petites sources de lumière,

une ambiance intime, étrange et parfois même inquiétante !

La technique

Le théâtre de Karagöz est une discipline artistique en provenance des pays du pourtour méditerranéen, s’exprimant à partir de figurines d’ombres colorées, et manipulées par un seul montreur développant un large registre vocal et inventif.

Souvent de facture humoristique, voire satirique, il perpétue une tradition toujours vivante en Grèce et en Turquie, mais pour combien de temps encore?..

Ici, le “montreur” est le personnage principal de l’épopée.

C’est lui qui nous conte cette aventure fantastique, mais une fois hissées les voiles du navire, la réalité dépasse l’imaginaire et tous les repères s’effacent !

Perdu dans la terre de l’éternelle jeunesse, le “Bro ar Yaouank”, c’est le Buzuk qui tient la barre…